Le private equity en assurance-vie : investir dans des actifs tangibles

L’assurance-vie permet de placer votre argent sur différents placements financiers afin de générer du rendement qui est supérieur à celui des fonds en euros – voir à celui de l’inflation. Placer votre épargne sur ces supports permet ainsi d’échapper à sa perte de valeur au fil du temps.

Deux grandes classes d’actifs sont proposées dans les supports dits en unités de compte de l’assurance-vie : les fonds cotés en bourse (ou public equity) et ceux non cotés (private equity). Dans cet article, nous allons aborder l’investissement dans les fonds de private equity qui sont composés d’actifs tangibles dans votre portefeuille d’assurance-vie.

 

Les fonds de private equity ou capital-investissement

Ces fonds sont investis dans le capital de sociétés non cotées qui, tout comme ceux du public equity, présentent des niveaux élevés de perte en capital. Toutefois, leur rendement est particulièrement attractif, pouvant aller jusqu’à 11.4% qui est une moyenne annuelle.

Les fonds de capital-investissement, qui sont des sociétés civiles à capital variable, doivent être détenus sur une longue période afin de jouir pleinement de ces rendements – allant de 10 ans à 15 ans.

Exemples d'actifs non cotés : 

  • les placements immobiliers pierre-papier tels que les SCPI, les SCI, les SARL immobilières
  • les placements dans les terres agricoles, les terres rares, les forêts, en format papier
  • les placements or-papier

Les avantages : vous tablez sur du potentiel élevé de  valorisation au fil du temps. En outre, les rendements ne sont pas aussi volatils que ceux des fonds cotés.

 

Pourquoi acheter ces actifs via l’assurance-vie ?

Si vous faites vos premiers pas dans l’univers des investissements risqués, il vaut mieux confier la gestion de votre portefeuille à un professionnel, tel que l’assureur. Vous souscrivez alors à travers une assurance-vie et profitez des avantages de ces classes d’actifs, tandis que vous êtes délesté de la gestion et des éventuels aménagements de votre portefeuille. L’analyse de l’évolution des performances est prise en main par l’assureur – tandis que la gestion proprement dite relève de la société de gestion source, qui est un spécialiste de l’asset management.

En clair, vous n’êtes pas propriétaire des parts, celles-ci ayant été souscrites par l’assureur afin de constituer son portefeuille d’unités de compte. Si vous optez éventuellement pour un désinvestissement, c’est l’assureur qui récupère vos parts et le rachète sur la base de leur valeur de retrait.

Ce sont des parts de ces sociétés à capital variable que vous placez dans votre portefeuille. Celles-ci sont illiquides si détenues en direct, mais dont la revente est facilitée, comme expliqué plus haut, une fois détenues dans un contrat d’assurance-vie du fait du rachat par l’assureur, sans avoir à passer par le marché secondaire.

 

Diversifier votre portefeuille avec des fonds de private equity

Si vous êtes connaisseur en matière d’investissements, vous pouvez prendre les rênes en ce qu’il s’agit de vos arbitrages, c’est-à-dire l’affectation de votre épargne sur les différents supports. À vous de choisir les fonds qui correspondent à votre profil, en jouant sur la carte de la diversification.

Vous pouvez même opter pour un portefeuille équilibré fonds cotés et fonds non cotés, toujours si vous êtes un investisseur averti. Les fonds de public equity nécessitent toutefois la réalisation d’une veille régulière, leurs marchés étant très volatils. Cette option est à analyser de près si vous êtes plutôt sensible aux risques, ou si vous approchez du départ à la retraite et que vous avez décidé de convertir votre capital en rentes viagères, à terme.

Sachez que la diversification peut aussi s’étendre avec les fonds en euros.

Vous pouvez d’ailleurs choisir entre contrat multisupport et contrat eurocroissance : ce dernier mise sur la sécurité à quelques années avant le rachat prévu.

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