Intégrer une SCPI ou des ETF dans son contrat d'assurance-vie ?

Les épargnants sont de plus en plus à l’affût des meilleures solutions d'épargne afin de rentabiliser leur portefeuille, voire les booster. Cela d’autant plus que l’inflation qui s’installe pour durer va impacter sur le marché des placements financiers.

Parmi les préférences des Français figurent l’assurance-vie et les sociétés civiles de placement immobilier ou SCPI. Les placements boursiers sont aussi souscrits pour dynamiser les portefeuilles, pour les investisseurs ayant une tolérance aux risques assez élevée. Or, il est possible de souscrire à la fois à ces 3 différents placements : les SCPI et les actions (qui sont les ETF,) à travers une assurance-vie.

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SCPI et ETF dans les supports en UC des assurances-vie

Les assurances-vie ont créé de nouvelles poches après la chute du rendement des fonds en euros des années précédentes. Celles-ci sont les unités de compte (UC) qui sont constituées sur la base d’instruments financiers à hauts rendements, dans le but de redresser les performances de ce placement d’épargne. On y retrouve des fonds immobiliers, dont font partie les SCPI, de même que des OPCVM qui intègrent les ETF et qui sont cotés en bourse.

 

Les SCPI : de l’immobilier qui rapporte +4.8% de rendement dans votre portefeuille

C’est de l’immobilier professionnel et diversifié que vous détenez dans votre portefeuille en souscrivant à des SCPI. Vous profitez alors de leur excellente performance qui est de +4.8% par an en moyenne et qui va se répercuter sur le rendement de votre assurance-vie. Ce sont les loyers issus de la mise en location immobilière qui sont convertis en dividendes et immédiatement logés dans votre épargne afin de les faire prospérer au fil du temps. Notez en effet que les SCPI sont souscrites sur une période minimale de 10 ans, étant avant tout de la pierre. De plus, elles font effet bouclier contre l’inflation, du fait de leurs performances indifférentes de l’impact économique, et grâce à leur remarquable tenue de route, même en période d'économie grippée.

À noter que les SCPI sont pilotées par des spécialistes en connaissance des opportunités et de l’évolution des marchés immobiliers. Les dividendes proviennent de ces derniers mais sont récupérés par l’assureur avant d’être reversés dans votre épargne.

 

Les ETF : un bouquet d’actions sélectionnées pour leurs performances

Les ETF sont des OPCVM cotés comme mentionné plus haut, et qui sont, eux-aussi, émis par des sociétés de gestion. On parle de gestion passive (à l’inverse des OPCVM qui sont pilotés via la gestion active). C’est leur indice de référence qui fait l'objet d'un suivi, sans qu’il y ait d’objectif d’obtention de meilleur résultat.

Du fait qu’il s’agit d’un panier d'actions, les ETF subissent les variations du marché boursier, sachant qu’ils répliquent les performances de leur indice de référence, à la hausse comme à la baisse. L’avantage d’y souscrire : leur accessibilité en termes de coût, puisqu’il n’est pas question d’acheter des actions en totalité, mais une sélection d’entre elles. De plus, celles-ci sont diversifiées, ce qui permet de profiter de leurs atouts respectifs, en plus de lisser les risques de perte en capital.

 

Diversifier son portefeuille d’assurance-vie

Les experts recommandent donc de diversifier le portefeuille d’assurance-vie, en intégrant à la fois ETF et SCPI, mais en privilégiant plutôt ces dernières, avec une allocation de 65% à 75% contre 35% à 25% pour les ETF. Cela en fonction du niveau de tolérance aux risques, de même qu’aux objectifs de rendement. Attention toutefois, car si les performances des SCPI peuvent être anticipées, ce n’est pas le cas pour les ETF. Par ailleurs, si ces derniers ont pour principal avantage l’absence de frais d’entrée et de sortie, les SCPI en prélèvent : à considérer pour valider votre choix final.

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